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    Vous vous sentez épuisé? Vous n’êtes pas le seul.

    À 62 ans, Wendy* est épuisée. Pas encore retraitée, elle occupe une double fonction sur une base quotidienne à titre de gestionnaire à plein temps et de proche aidante auprès de ses parents octogénaires dont les besoins sont évolutifs. Malgré tout, ce n’est pas l’épuisement qui la décourage, mais bien la culpabilité.
    Par Soins à Domicile - Novembre 01, 2021

    Soins à Domicile Montréal est la seule agence de soins à domicile abordant le processus de vieillissement de façon novatrice et scientifique. Partout, nous établissons de nouveaux standards en matière de soins aux ainés. Dans Carnets de Soins, nous vous présentons des Canadiens qui nous livrent leur émouvant témoignage .

    « J’ai l’impression que j’essaie toujours d’être à deux ou trois endroits en même temps, explique-t-elle. D’un côté, j’ai un peu plus de flexibilité parce que la pandémie me force à travailler à plein temps de la maison. D’un autre côté, cela a pratiquement rendu mes parents plus dépendants de moi, parce que je suis encore plus accessible à toute heure du jour et de la nuit. »

    Le mouvement incessant de ses journées donne souvent à Wendy l’impression qu’elle ne fait rien de bien. Il lui arrive souvent d’émerger de son bureau pour le dîner et de trouver une casserole d’eau que son père a laissée sur le poêle pendant des heures ou un robinet que sa mère a laissé ouvert pendant des heures dans la salle de bain. Ce sont ces petits tracas qui la tiennent éveillée la nuit. Le plus grand défi consiste à trouver un équilibre entre ces petits tracas et les plus grandes questions comme la prise des rendez-vous médicaux, la gestion de la médication ou l’entretien de la maison.

    « On dirait qu’il y a une liste infinie de choses dont il faut s’occuper. Lorsque je ne leur accorde pas 100 % de mon attention, je me sens très mal. En même temps, je ne sais tout simplement pas comment m’étirer davantage pour m’assurer qu’ils sont bien et que ma vie professionnelle reste en équilibre, » dit Wendy.

    Elle n’est pas la seule à se sentir de la sorte. Les membres d’une famille qui adoptent le rôle de proche aidant sont souvent victimes d’une foule de symptômes en lien avec l’épuisement des proches aidants. Anxiété, dépression, fatigue excessive, stress, fluctuation pondérale et, oui, culpabilité : les impacts peuvent être dramatiques. En 2018, près de 25 % des ainés canadiens ont dit fournir des soins à une autre membre de leur famille. Un tiers d’entre eux considèrent que leurs responsabilités de proche aidant sont stressantes. Bien que les professionnels de la santé insistent sur le besoin des proches aidants de prioriser leur propre bienêtre, cela reste souvent plus facile à dire qu’à faire.

    Dans le cas de Wendy, les petits changements ont un impact graduel. Au cours des derniers mois, elle a commencé à prendre ses pauses-repas à l’extérieur de la maison.  Une petite balade rapide en voiture ou une promenade dans le quartier à la mi-journée lui laisse de l’espace pour se recentrer entre deux vagues de responsabilités professionnelles et familiales. « Ça m’aide, dit-elle. Je pense que lorsqu’on prend soin de la famille pendant plusieurs années, on a besoin de prendre plus de pauses intentionnelles pour avoir un réel impact. C’est un aspect sur lequel j’essaie désormais de me concentrer. »

    De manière concrète pour une proche aidante comme Wendy, comment cela se traduit-il? Elle développe maintenant des moyens de :

    1. Avoir recourt aux soins de répit. Plusieurs proches aidants ne peuvent pas s’imaginer se défaire de leurs responsabilités de proche aidant. Il est pourtant très important de prendre une pause significative. Que cela signifie d’engager une équipe de soins de répit pour une journée ou même quelques jours, ou encore de trouver un centre de jour selon ce que les directives sanitaires permettent : prendre une pause est important. Explorez les possibilités dans votre quartier et assurez-vous d’obtenir suffisamment d’espace pour réellement souffler. 

    2. Établissez des liens avec d’autres proches aidants qui sont dans le même bateau que vous. Prendre le temps de parler de votre stress ou de votre fatigue pourrait vous sembler à priori contre-intuitif. Pourtant, cela pourrait vous aider. Vous pourriez, au minimum, en apprendre sur les meilleures pratiques et les stratégies à tester à la maison ou en apprendre davantage au sujet des ressources locales pour vous ou votre proche. En plus, vous pourriez peut-être vous faire de nouveaux amis qui pourraient vous permettre de vous sentir moins seul, comme c’est souvent le cas des proches aidants. Recherchez les groupes de soutien en ligne qui vous aideront à développer un esprit de communauté de proches aidants.

    3. Commencez à vous mettre des objectifs plus réalistes. Personne ne peut tout faire, mais tout le monde peut faire quelque chose. Faire une mise à jour de l’ambiance qui règne à domicile ou entre vous et votre proche peut réduire le niveau de stress de tout le monde.Cela signifie peut-être de mieux délimiter les heures de travail des heures de soins, lorsque possible. Cela pourrait aussi se traduire par un horaire clair sur votre frigo présentant les rendez-vous afin d’encourager un meilleur partage de votre temps. Pensez bien aux moments de la journée qui vos posent problème et attardez-vous à atténuer les éléments problématiques un à la fois. 

    En terminant

    Être proche aidant signifie souvent trouver un équilibre entre un monde de responsabilités sans fin (et presqu’invisibles) et le travail, la famille et autres priorités. Il est essentiel pour votre bienêtre de vous remettre sur votre liste de choses à faire. Après tout, vous ne pourrez pas prendre soin de qui que ce soit sans vous occupez de vous-même en priorité.

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