La perception visuo-spatiale consiste en l’habilité d’un individu à reconnaitre l’emplacement physique d’un objet, de même que sa relation physique avec les autres objets. Par exemple, si quelqu’un voulait ramasser un crayon sur une table, sa perception visuo-spatiale leur permettrait de voir le crayon, de coordonner leur main et leurs doigts pour attraper le crayon et de le soulever. Si la partie du cerveau responsable de la perception visuo-spatiale présente des signes de déclin, la personne affectée pourrait tendre la main pour attraper le crayon, mais viser deux centimètres trop à droite ou ne pas être capable de l’attraper du tout.
Les problèmes de perception visuo-spatiale peuvent aussi se présenter sous diverses formes. La personne pourrait devenir maladroite, ne plus être capable de lire l’horloge, ne plus reconnaître des objets ordinaires ou se perdre dans des lieux familiers. Ces lourds symptômes peuvent être évités en exerçant la partie visuo-spatiale du cerveau. Voici deux exemples d’activité utilisée par les aides soignantes à cet effet.
Reproduire le motif est une activité amusante qui stimule la perception visuo-spatiale du client. On demande simplement au client de dessiner le motif qui lui est présenté. L’illustration ci-contre montre un exemple de motif simple à reproduire. L’objectif n’est pas d’atteindre la perfection ou de tester les habiletés en dessin du client, mais bien d’exercer son sens de l’observation et de reproduire le motif présenté.
Les casse-têtes-visuels stimulent le client à reconnaitre un objet présenté en pièces détachées et mélangées. Comme vous pouvez le voir sur l’illustration ci-contre, lorsqu’on remet les pièces du casse-tête ensemble, on obtient une guitare. Le degré de difficulté des objets présentés sous forme de casse-tête varie, ce qui rend l’activité facilement adaptable selon le client et évite au client de se sentir dépassé ou incapable.
La perception visuo-spatiale est une fonction du cerveau facilement négligeable. Pourtant, les défis que représente son déclin valent la peine qu’on s’en préoccupe.