Soins à Domicile Montréal change la façon dont le monde vieillit. Voici le plus récent volet de notre série « Comment et pourquoi », où nous vous présenterons des conseils faciles à comprendre qui vous aideront à mieux vivre le processus de vieillissement.
Il est important de savoir quelles activités intégrer à la routine quotidienne ou hebdomadaire d’un ainé atteint de démence. En plus d’aider à gérer les symptômes de démence, certaines activités peuvent aussi assurer une bonne dose d’une chose que nous avons tendance à oublier lorsqu’un diagnostic difficile est posé : le simple besoin de petits bonheurs quotidiens.
Parlez avec votre docteur pour vous assurer que les activités que pratique votre proche sont adaptées à son état physique et cognitif. Vous pourrez ensuite appliquer ces six principes pour trouver la nouvelle norme au lendemain du diagnostic :
- Danser comme si personne ne vous regardait. L’activité physique est bénéfique pour tout le monde, y compris un ainé atteint de démence. En fait, on a même découvert que certaines activités ont un impact direct sur les symptômes de démence. Les recherches ont démontré un lien entre l’exercice physique et la préservation des fonctions cognitive. Les études établissent un lien entre la danse, qui amalgame l’effort mental, l’interaction sociale et l’activité physique, et une meilleure mémoire, une meilleure capacité de concentration et d’attention chez les ainés atteints de troubles cognitifs légers. D’autres recherches démontrent que la danse peut réduire les risques de démence en général. Que de bonnes nouvelles pour les proches aidants à la recherche de nouvelles façons d’aider un ainé atteint de démence à rester connecté tout en s’amusant. Si la danse ne fait pas partie des possibilités, n’écartez pas les autres activités physiques. Même les activités aussi minimales que la marche ou un programme d’exercices sur chaise peuvent améliorer l’humeur, aider au sommeil et alléger d’autres symptômes en lien avec la démence.
- Joignez-vous au groupe. Même si vous n’avez pas l’oreille musicale, les recherches démontrent que de chanter ou d’écouter de la musique peut être très bénéfique pour une personne atteinte d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. La musique et les bienfaits comportementaux et émotionnels vont main dans la main. La musique est reconnue pour réduire le stress, l’anxiété, la dépression et l’agitation, autant de problèmes auxquels une personne atteinte de démence doit faire face. Essayez de trouver une façon d’intégrer plus de musique dans la vie de votre proche. Cela peut être aussi simple que de chanter dans le salon ou plus engagé, comme des leçons de piano et de la pratique à la maison. Une étude auprès d’adultes âgés de 60 à 85 ans montre une réelle amélioration dans le traitement de l’information et la mémoire, et ce, après tout juste trois mois de leçons de piano hebdomadaire et de répétitions.
- Soyez de la partie. Les loisirs sont excellents pour le cerveau. Les recherches montrent que les personnes de 75 ans et plus qui ont des loisirs courent moins de risques de développer la démence que les autres ainés. Les mots croisés, la lecture et les jeux de cartes peuvent stimuler le cerveau et aider les ainés à rester actifs et à raisonner. Il n’est pas nécessaire que la stimulation mentale soit très poussée pour faire une différence. Il suffit d’essayer quelque chose de nouveau, comme de varier la routine, pour faire une différence.
- Entourez-vous bien. Nous savons que la solitude peut être un problème pour la population vieillissante. Il est important de continuer de rester en contact avec son entourage, même après avoir reçu un diagnostic de démence afin de limiter l’isolement, la peur et le stress. Aidez votre proche à trouver des occasions d’interagir avec les autres, de rester engagé et de parler. Le simple fait de prendre un café avec un ami, d’avoir une conversation téléphonique ou encore un voyage au magasin peut permettre à une personne de se sentir connectée avec le monde qui les entoure, même si le sien est en train de basculer.
- Composez avec les groupes alimentaires. Une bonne nutrition est importante pour tout le monde, y compris les ainés. Pour une personne atteinte de démence, une mauvaise nutrition peut causer une augmentation des symptômes comportementaux et ainsi faire de l’alimentation de votre proche une priorité doublement importante. Ce que votre proche consomme est important. Assurez-vous que votre proche consomme suffisamment de fruits, de légumes et de grains entiers. Sachez aussi ce qu’il faut éviter. La consommation de sel, d’alcool et de caféine doit être limitée. En prenant vos repas avec votre proche, vous pouvez non seulement avoir un œil sur sa diète, mais vous pouvez aussi cocher la case « vie sociale », autant sur sa liste que sur la vôtre.
- Gérez le stress. Être proche aidant peut être stressant, particulièrement lorsque l’ainé est atteint de démence. Nous oublions souvent que le diagnostic est une source de stress pour lui aussi. La démence, et sous sa forme la plus commune, la maladie d’Alzheimer, peut créer une onde de stress. L’inconnu nous dépasse parfois. Gérer son stress de façon proactive peut aider. Entreprendre l’une des activités dont nous avons parlé plus tôt peut aider. Mais si l’ainé dont vous vous occupez présente des symptômes de stress de façon persistante, vous pourriez consulter un médecin ou envisager des techniques de gestion du stress plus calculées, comme la relaxation, la méditation, la respiration ou même tenir un journal. N’oubliez pas ceci : ne négligez pas le pouvoir du savoir. Certains ainés se responsabilisent en faisant des recherches pour bien comprendre ce qui leur arrive. Fournir un accès aux bonnes ressources à votre proche pour lui permettre de faire ces recherches pour être bénéfique pour vous deux.
Références
Alzheimer’s Association (en anglais)
On The Brain: The Harvard Mahoney Neuroscience Institute Letter (en anglais)
NAMM Foundation (en anglais)
Mayo Clinic (en Anglais)
https://homecareassistance.com/blog/dancing-improves-brain-health (en anglais)