Soins à Domicile Montréal change la façon dont le monde vieillit. Voici le plus récent volet de notre série « Comment et pourquoi », où nous vous présenterons des conseils faciles à comprendre qui vous aideront à mieux vivre le processus de vieillissement.
Octobre s’est installé, l’hiver approche et les restrictions de zone rouge limitent une fois de plus nos rassemblements et leur fréquence. Peu importe le type de soins qui vous intéresse, voici les quatre questions que messieurs Thomas et Thomas vous recommandent de placer en tête de votre liste :
- De quelle manière gérez-vous la logistique des aides-soignantes dans les maisons privés et les résidences en ces temps de COVID-19?
Tim : « À l’heure actuelle, les petites choses font une grande différence. Les familles ont besoin d’être rassurées quant à la quantité de clients ou de patients dont une aide-soignante prendra soin à l’intérieur d’une même journée. Nous savons que pour limiter la propagation de la COVID, nous devons limiter le nombre de bulles sociales auxquelles nous nous exposons. Combien de clients une aide-soignante a-t-elle à sa charge? Combien de résidences ou domiciles cette aide-soignante visite-t-elle? Comment se rend-elle au travail? Nous avons mis toute notre attention sur l’évaluation de la santé des aides-soignantes, mais aussi sur le nombre de clients avec lesquels nos aides-soignantes travaillent, et ce, afin de préserver la santé de tous. Ces questions de logistiques sont d’une importance capitale en ce moment, et les familles devraient se sentir à l’aise de les poser. »
- L’accompagnement est un aspect essentiel des soins. Comment jumellez-vous les aides-soignantes et les clients?
Timothy : « Au cours des derniers mois, nous avons subi le manque de compagnie, particulièrement les ainés isolés. Pour jumeler la bonne aide-soignante au bon client, il faut tout d’abord faire une solide évaluation. Quelle est son histoire personnelle? Qu’aime-t-elle faire? Tous ces facteurs jouent un rôle dans le jumelage des aides-soignantes et des clients afin de favoriser un véritable accompagnement et favoriser la santé de l’ainé dans son ensemble. Les soins ne peuvent pas être une question d’horaire. Il s’agit plutôt de trouver la meilleure aide-soignante possible en fonction des besoins individuels d’une personne. Quiconque cherche un service de soins pour ainés doit s’assurer que la compatibilité est toute aussi importante pour le personnel soignant qu’elle l’est pour votre proche. »
- Nous nous préoccupons autant du déclin physique que du déclin cognitif de notre proche. Vos aides-soignantes sont-elles en mesure de travailler de façon équilibrée sur ces deux plans?
Tim : « Nous recevons de plus en plus d’appels de fils et filles adultes qui affirment que jusqu’à il y à six mois, leurs parents allaient bien, mais que le confinement de la pandémie a déclenché un déclin cognitif drastique. En ce sens, l’équilibre des soins est très important. Quiconque engage une aide-soignante doit poser des questions comme : comment allez-vous établir une routine? Que ferez-vous pendant la journée pour stimuler ma mère ou mon père? Comment comblerez-vous ses besoins physiques d’une manière qui permette de ralentir son déclin cognitif? Nous savons que les soins équilibrés, c’est-à-dire un mélange de stimulation physique et cognitive, font une réelle différence dans la vie des ainés. Avant d’engager une personne, vous devez lui demander de vous parler de son approche. »
- De quelle façon resterez-vous en contact avec notre famille?
Timothy : « Les soins à domicile sont une affaire familiale. L’aide-soignante, le client et la famille étendue sont tous essentiels pour rendre la relation fructueuse. Aucune famille ne peut se permettre de sacrifier la communication à cause de la pandémie. Nous avons vu jusqu’à quel point certaines familles ont eu de la difficulté à obtenir de l’information sur leur proche au début de 2020. Ça ne fonctionne tout simplement pas. Nous avons dû trouver des solutions créatives par nous-même. Par exemple, nos gestionnaires de soins, travailleurs sociaux et infirmières qui supervisent les soins ont adopté de nouveaux outils virtuels. Nous avons mis sur pied un journal quotidien ou un bulletin écrit pour permettre aux familles de prendre des nouvelles de leur proche tous les jours, peu importe où elles se trouvent. Les familles devraient poser beaucoup de questions au sujet des moyens de communication utilisés par la gestionnaire de soins ou l’aide-soignante pour transmettre à la famille l’information sur l’état et le bienêtre de l’ainé et sur les petites choses qui contribuent tout simplement à rendre sa journée agréable. C’est un point absolument essentiel. »
En terminant
De nos jours, de plus en plus de familles souhaitent voir leurs parents bien vivre à la maison. Mais les plans de soins, ni les aides-soignantes, ne sont pas tous créés égaux. Les bonnes questions peuvent contribuer à améliorer le quotidien de votre proche.