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    De quelle façon prévenez-vous l’Alzheimer?

    L’heure du Scrabble est sacrée chez Viviane. En tant que proche aidante de ses parents octogénaires à plein temps, elle sait qu’elle n’a pas intérêt à déranger leur partie quotidienne d’après-midi.
    Par Soins à Domicile - Juillet 06, 2021

    Soins à Domicile Montréal est la seule agence de soins à domicile abordant le processus de vieillissement de façon novatrice et scientifique. Voici le plus récent volet de notre série Conseils pratiques où nous partageons avec vous des conseils intelligents et trucs faciles à appliquer pour vous aider à vivre le processus de vieillissement. 

    « Ils jouent au Scrabble ensemble une fois par jour et s’il y a bien une chose que je puisse dire, c’est que c’est un excellent stimulant cérébral pour eux. Ça les aide, explique-t-elle. Le fait qu’ils aient recours au dictionnaire est un bon exercice, parce qu’ils doivent trouver des mots. Toute la partie devient un processus de recherche et de mémorisation. » 

    Depuis que ses parents ont déménagé il y a environ six ans, Vivian a remarqué les petits et les grands changements qui ont marqués leur processus de vieillissement. Puisque ses parents ont toujours eu un intérêt pour les jeux de société, les jeux de réflexion et les mots-croisés, Vivian n’a pas eu de difficulté à maintenir un certain niveau de défi et à les stimuler, même s’il leur est plus difficile de faire certaines autres activités. 

    « Ma mère a toujours fait des mots-croisés en anglais et en italien. Maintenant, elles jouent à des jeux de mots sur son iPad et fait des casse-têtes, dit-elle. Je dis cela de façon anecdotique, mais je le vois bien que cela maintient sa vivacité d’esprit. C’est la même chose pour leur partie de Scrabble quotidienne. Ça les fait utiliser leur cerveau d’une autre façon. »

    Ses constatations en termes d’avantages au quotidien est réel. Les effets positifs d’un travail mental amusant qui comporte tout de même une part de défi, comme celui-ci, est accessible pour les ainés, peu importe où ils habitent. Comment? Exercer son cerveau en continuant d’apprendre malgré l’âge en jouant à des jeux ou en faisant des casse-têtes peut aider au maintien d’une bonne santé globale et diminuer les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’un grand avantage pour les ainés, puisque la prévalence de la démence auprès de cette clientèle fait plus que doubler tous les cinq ans après l’âge de 65 ans.

    Y-a-t-il autre chose que nous pouvons faire pour réduire le risque de développer l’Alzheimer? Rester à l’affût des dernières avancées dans le domaine. Puisque les recommandations sont constamment mises à jour, il est important de ne pas manquer une occasion de demander à votre médecin de vous parler des plus récents développement en matière de prévention de l’Alzheimer. Voici quatre questions de base qui vous aideront à maintenir vos connaissances à jour :

    1. Qu’est-ce qui a changé sur le plan médical? En juin, les fonctionnaires de la santé du gouvernement américain ont approuvé le premier nouveau médicament pour traiter l’Alzheimer en près de vingt ans. La même compagnie a soumis une demande d’examen de son médicament auprès de Santé Canada. Ce médicament traiterait prétendument la souche de la maladie plutôt que d’en ralentir ou d’en traiter uniquement les symptômes. Même si ce médicament est encore tout nouveau et que les études sont toujours en cours, assurez-vous de questionner régulièrement votre médecin sur les derniers développements à son sujet sur le plan national. 
       
    2. Est-ce que je fais suffisamment d’exercice? Les études ont démontré qu’un mode de vie sain peut être très efficace pour aider à contrôler les facteurs pouvant mettre la population à plus grand risque de développer l’Alzheimer (et la démence en général).Les maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie non détectée peuvent influencer le développement de l’Alzheimer. Il a été prouvé qu’une bonne dose d’exercices aide à prévenir l’Alzheimer ou en ralentir la progression chez les gens qui en présentent des symptômes. Typiquement, on suggère environ 30 minutes d’exercice aérobique à intensité modérée à raison de trois à quatre fois par semaine. Informez-vous auprès de votre médecin pour connaitre les plus récentes percées sur le sujet et savoir quelles activités sont les mieux adaptées à votre état de santé.
       
    3. Mon alimentation me met-elle plus à risque? C’est bien connu, une saine alimentation a un lien direct avec la santé et le bienêtre. C’est pour cette raison que d’améliorer son alimentation peut être une bonne façon de réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Intégrer des aliments qui favorisent la santé du cerveau peut faire une différence. Les diètes méditerranéenne et MIND sont riches en fruits, en légumes, en grains entiers, en poisson et en légumineuses et sont considérées comme étant d’excellentes options. N’hésitez pas à mettre de la couleur dans votre assiette en choisissant des aliments de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Discutez de votre alimentation actuelle avec votre médecin et demandez-lui des suggestions reposant sur les plus récentes découvertes en matière d’alimentation pour vous aider à éviter de développer l’Alzheimer. 
       
    4. Ai-je suffisamment de contact avec le monde extérieur? Tandis que nous émergeons lentement des mesures de confinement de la pandémie, nous pouvons affirmer que plusieurs d’entre nous sommes sentis isolés au cours de la dernière année. Une santé mentale fragile (solitude, dépression, etc.) peut causer des ravages sur l’ensemble de la santé mentale et augmenter les risques de développer la maladie d’Alzheimer. D’un autre côté, les études observationnelles ont démontré que des contacts sociaux fréquents aide à en prévenir le développement. Informez-vous auprès de votre médecin pour connaitre les dernières mises à jour sur la façon de protéger votre santé mentale et demandez de l’aide au besoin. Vous pourrez ainsi efficacement limiter les facteurs de risque de la maladie

    En terminant

    Il n’existe aucune stratégie de prévention à la maladie d’Alzheimer qui soit infaillible. Pour l’instant, votre meilleure défense est une forte offensive qui priorise l’ensemble de votre santé et de votre bienêtre et qui en limite proactivement les facteurs de risque. Vous pourrez avoir un meilleur contrôle sur les facteurs de risque et améliorer votre qualité de vie en maintenant vos connaissances à jour au sujet des recommandations et des développements médicaux.

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