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    Rx pour proche aidant : une main charitable

    Déconstruire les mythes pour aider les proches aidants à obtenir l’aide dont ils ont besoin
    Par Soins à Domicile - Aout 23, 2019

    Soins à Domicile Montréal change la façon dont le monde vieillit. Voici le plus récent volet de notre série « Comment et pourquoi », où nous vous présenterons des conseils faciles à comprendre qui vous aideront à mieux vivre le processus de vieillissement. 

    Partout où vous posez votre regard, en septembre, c’est la folie. Entre l’aiguisage des crayons de vos enfants et l’inévitable déferlement de travail au bureau au retour des vacances, le moins qu’on puisse dire, c’est que septembre est une période occupée. 

    Et c’est sans compter que vous êtes le principal proche aidant d’un proche vieillissant! Pas étonnant que la frénésie post fête du Travail puisse vous semblez être la période la plus pénible de l’année. Vous avez tout simplement trop de choses à faire dans toutes les sphères de votre vie en plus d’être une source de soutien en continu à la maison. 

    Nous savons que les ainés, plus particulièrement ceux qui sont aux prises avec la démence, peuvent profiter de contacts sociaux. C’est aussi vrai pour les proches aidants. Il est important que vous conserviez votre réseau de famille et d’amis et de pouvoir vous tournez vers eux en cas de besoin. Comme le dit le vieil adage : vous ne pouvez pas prendre soin des autres si vous ne prenez pas soin de vous-même. Il n’est pas toujours facile de demander de l’aide, mais c’est essentiel de le faire. C’est particulièrement vrai lors d’une période de pointe comme celle-ci, alors que tout peut devenir beaucoup plus difficile.

    Voici quatre trucs pour déconstruire les mythes et vous aider à traverser le pont entre avoir besoin d’aide et demander l’aide dont vous avez besoin :

    Mythe n1 : C’est facile, je peux y arriver seul.

    Voici un bon vieux mythe qu’il est grand temps de déboulonner. Cessez de supposer que les petites choses sont plus difficiles à déléguer qu’à assumer. Commencez à accepter que de mettre de nombreuses épaules à la roue allège réellement une tâche. Il est déjà suffisamment difficile de demander de l’aide sans y ajouter le fardeau de se dire qu’une tâche est tellement insignifiante que ça ne vaut même pas la peine de la déléguer. Laisser aller une ou deux petites tâches par semaine peut alléger la charge et faire des miracles pour votre propre santé mentale. Comment pouvez-vous obtenir de l’aide? Demandez-vous qui, parmi vos amis et votre famille, pourrait passer une heure avec votre proche au cours de la semaine. Pendant ce temps, vous aurez une heure pour faire quelque chose d’autre. Et si ce quelque chose d’autre est un moment de repos, c’est sans problème, car le repos est essentiel pour un proche aidant.  

    Mythe no 2 : Je peux tout faire pour tout le monde.

    C’est un très beau concept, mais c’est tout simplement irréaliste. Être proche aidant auprès d’un parent ou d’un ami est une lourde charge. Si on y ajoute les responsabilités professionnelles, l’horaire des enfants, le bénévolat, les engagements sociaux ou sportifs, cela peut rapidement devenir beaucoup trop. Profiter au maximum de l’aide disponible commence parfois par identifier les domaines dans lesquels vous êtes le meilleur et le plus utile. Si vous avez un meilleur impact en visitant régulièrement votre proche et en l’accompagnant à ses rendez-vous chez le docteur, vous pourriez alors commencer par déléguer les tâches ménagères ou la préparation des repas. Si vous trouvez que la liste de courses s’allonge, le magasinage en ligne pourrait alors vous permettre d’économiser du temps. S’éparpiller n’est pas toujours la meilleure approche. Comment pouvez-vous obtenir de l’aide? Notez vos engagements hebdomadaires en tant que proche aidant et surlignez les zones problématiques. Tout ce qui vous pèse ou qui pourrait facilement être fait par quelqu’un d’autre devrait être ajouté à votre petite liste « aide nécessaire ». Ensuite, réfléchissez à ce que vous pouvez, ou ne pouvez pas, déléguer. Si vous disposez d’un budget pour certaines choses, utilisez-le. Sinon, pensez à qui pourrait vous aider avec certaines tâches et comment vous pourriez les intégrer votre planification.

    Mythe no 3 : Les gens n’aiment pas aider.

    C’est un scénario qui vous est trop familier : 1re étape, vous invitez vos amis à souper; 2e étape, ils vous offrent d’apporter quelque chose; 3e étape, vous refusez et finissez par être débordé par le tâches à faire avant leur arrivée. Le chaos s’ensuit. Nous avons tous tendance à avoir les yeux plus grands que la panse. Mais avec le temps, les responsabilités de proche aidant finissent par s’intensifier et ce mode de vie n’est ni sain ni efficace à long terme. Comment pouvez-vous obtenir de l’aide? La première chose à faire, c’est d’accepter que les gens aiment aider. En fait, aider procure une sensation de bienêtre. Si quelqu’un dans votre réseau vous a déjà offert de l’aide, il n’y a aucune raison de la refuser. Cette personne vous l’offre parce qu’elle le veut, et c’est très bien ainsi. Si les offres ne pleuvent pas, contactez les organismes de bénévolat locaux. Entre la Popote roulante et Nova, il existe toute une foule de groupes de bénévoles qui desservent la population âgée. Prévalez-vous de leurs services. Si vous êtes toujours pris à la gorge, commencez à peaufiner l’art de demander de l’aide de façon réfléchie et délibérée. Pensez à qui pourrait faire une réelle différence, puis formulez une demande très spécifique. Par exemple : « J’aurais vraiment besoin d’un coup de main cette semaine et je me demandais si tu ne pourrais pas faire quelque chose pour moi, stp. Est-ce que tu crois qu’en revenant du travail mardi prochain tu pourrais passer prendre X à sa pratique de soccer? Ça m’aiderait vraiment beaucoup, car je dois aller chez le docteur avec mon père. » Vous seriez surpris de constater jusqu’où une demande bien formulée peut vous mener. C’est d’autant plus vrai si vous voulez remercier les gens avec un petit geste aussi simple que de leur offrir un thé ou un câlin. Le progrès commence par accepter que les gens veulent aider. S’ils n’ont pas offert de le faire, c’est peut-être simplement parce qu’ils ne savent pas par où commencer. Vous pouvez prendre les devants. 

    Mythe no 4 : Vivre un jour à la fois, c’est possible.

    Nous avons tous besoin d’un certain niveau de flexibilité dans nos vies si nous désirons nous épanouir plutôt que survivre. Et n’oubliez pas que ce qu’on écrit se concrétise. Le mois de septembre est une belle occasion d’actualiser votre calendrier surchargé et d’en faire un document vivant et utile dans votre maisonnée. En notant les engagements de tout le monde, incluant les vôtres en tant que proche aidant, vous pourrez non seulement planifier votre horaire plus facilement, vous aussi prendrez conscience, grâce à ces petits carrés surchargés, des domaines dans lesquels l’aide n’est pas qu’une option, mais bien une nécessité. Comment pouvez-vous obtenir de l’aide? Réglez un rappel sur votre cellulaire et prenez 15 minutes par semaine pour mettre votre calendrier à jour. Surlignez les jours où la charge est simplement trop grande et adressez-vous à votre réseau social ou aux groupes de bénévoles pour obtenir de l’aide. Et tant que vous y êtes, assurez-vous de réserver une heure pour faire quelque chose que vous aimez. Le répit chez les proches aidants est souvent négligé. Sans ce répit, tout s’arrête. N’ayez pas peur d’en faire une priorité. Le moindre moment de repos et de récupération compte. 

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