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    Combler le fossé : Quels signes avant-coureurs devriez-vous surveiller?

    Il faut tout un village pour élever un enfant. Mais un bon réseau de soutien à toutes les étapes de la vie est très utile, particulièrement à un âge avancé.
    Par Soins à Domicile - Septembre 30, 2019

    Soins à Domicile Montréal change la façon dont le monde vieillit. Voici le plus récent volet de notre série « Comment et pourquoi », où nous vous présenterons des conseils faciles à comprendre qui vous aideront à mieux vivre le processus de vieillissement. 

    Par « bien vieillir », on entend être entouré et soutenu par le bon village et les bonnes personnes. Pour certaines personnes, c’est la famille. Pour d’autres, ce sont des amis ou des voisins. Pour la plupart, c’est un réseau constitué de différents aidants : des parents, des professionnels des soins à domiciles ou des bénévoles de groupes communautaires.

    Peu importe le rôle que vous jouez dans le village de votre proche, si vous savez quoi surveiller, vous pourrez faire la différente entre vivre à la maison et bien vivre à la maison. Chaque visite est une occasion de poser quelques questions. Chaque repas en famille est une occasion d’observer comment votre proche se porte. Pour s’assurer de bien voir les signaux d’alarme dès qu’ils se manifestent, il est essentiel de profiter de toutes les occasions de collecter de l’information en temps réel…et d’agir.

    Mais où commencer et comment aider?

    1. **L’humeur compte*: Demander à une personne comment elle *va est très différent de lui demander comment elle se sent. C’est une question pourtant simple qu’on oublie trop souvent dans les soins au quotidien. Une question bien placée sur le ressenti de votre proche pourrait donner lieu à un flot d’informations, ou vous permettre d’apprendre quelques détails importants. Ces deux questions peuvent en révéler long sur la santé d’une personne. En vous faisant une idée de l’humeur de votre proche, vous pourriez en apprendre davantage sur ce que votre proche vit en arrière-plan et lorsque vous n’êtes pas là, que ce soit des besoins de base qui ne seraient pas comblés ou des indices sur sa santé mentale (dépression ou solitude). Questionner votre proche sur ses humeurs et observer les différences dans son humeur ou son comportement est toujours payant.  
    2. **L’apparence est importante**: Les tâches que nous faisons facilement aujourd’hui pourraient devenir plus difficiles à accomplir avec l’âge. L’apparence de votre proche pourrait s’avérer être un bon indicateur des défis auxquelles il doit faire face quand vous n’êtes pas là : son hygiène personnelle, sa propreté et ses vêtements (bien agencés et bien boutonnés). Ces choses peuvent sembler insignifiantes, mais elles contiennent beaucoup de renseignements sur le bienêtre d’un ainé, comme sur ses capacités physiques et ses problèmes de santé mentale, comme la dépression. Si un ainé vit seul, assurez-vous d’aussi garder un œil sur l’aspect général de sa maison. Les casseroles brulées pourraient-elles avoir été oubliées sur le feu? Le chaos règne-t-il dans les pièces? Faites le tour de la maison et faites une note mentale de vos observations afin de déterminer s’il s’agit d’un cas isolé ou d’une nouvelle habitude.
    3. **Le poids en dit long**: Notre corps change avec le temps. Mais lorsqu’une personne semble avoir perdu du poids sans le vouloir, particulièrement un ainé, cela pourrait être révélateur de quelque chose de plus grave. Votre proche a-t-il de la difficulté à faire son épicerie ou à gérer son compte en banque au point d’avoir de a difficulté à acheter de la nourriture? Est-ce que cuisiner est devenu plus difficile parce qu’il n’arrive plus à tenir les ustensiles, lire les étiquettes ou comprendre les recettes? Y aurait-il une nouvelle condition en train d’émerger? Les pertes de poids peuvent être un symptôme significatif de plusieurs choses. Si vous remarquez une perte de poids inexplicable, accompagnez votre proche chez le docteur pour en déterminer la cause. 
    4. **Le sommeil est révélateur**: La somnolence renferme une histoire qui pourrait prendre une drôle de tournure. On considère que l’insomnie un indicateur concret de la santé mental d’une personne et elle est très commune chez les ainés dont la santé mentale et la santé cérébrale sont en déclin. C’est sans compter que l’insomnie est très difficile à traiter chez les ainés, car la médication habituellement utilisée chez les personnes plus jeunes peut augmenter les risques de développer d’autres problèmes chez les ainés, comme la désorientation et les risques de chute. Montrer de l’intérêt pour le sommeil de votre proche peut déclencher une conversation à propose de la durée et la qualité de son sommeil. De manière générale, on peut obtenir des précisions et déterminer si votre proche a suffisamment de sommeil en évaluant sa fatigue. Si la réponse est négative, il faut comprendre pourquoi.
    5. **La mémoire est une faculté qui oublie**: Il n’est pas toujours facile de distinguer les pertes de mémoire « normales » des signes précoces de démence chez un ainé. Les pertes de mémoire modérées sont relativement communes avec l’âge. Près de 40 % des adultes âgés de plus de 65 ans font l’expérience de pertes de mémoire qui peuvent être accentuées par les effets secondaires de certains médicaments ou les problèmes de santé sous-jacents. Il est essentiel de rester à l’affut des pertes de mémoire qui pourraient empêcher votre proche d’accomplir ses activités et ses tâches quotidiennes. Par exemple, oublier le nom d’une connaissance et ne pas reconnaitre un membre de la famille ou oublier son nom sont deux choses complètement différentes. Si votre proche se perd dans des lieux qui lui sont familiers, s’il a de la difficulté à suivre des instructions, s’il répète la même question, s’il est confus au sujet du temps, de l’espace et des gens, il est important de soulever la question auprès de son docteur.

    En terminant

    Un coup d’œil rapide ne suffit pas pour savoir comment un ainé s’en sort au quotidien. Savoir reconnaitre les signaux d’alarme, vérifier régulièrement s’ils se manifestent et prendre note de vos observations fait une grande différence. Partagez l’information avec toutes les personnes qui participent aux soins de votre proche pour vous assurer qu’il reçoit le soutien médical dont il a besoin. C’est également une façon de vous assurer d’ajuster le plan de soins au fur et à mesure que les choses évoluent et en fonction des changements que votre proche vit. L’essentiel? En tant que proches aidants, plus nous en savons sur la qualité de vie d’une personne, plus nous sommes en mesure de contribuer à la maintenir.  

    Références :

    Société Alzheimer Canada

    Statistique Canada

    Mayo Clinic

    National Council on Aging

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